lundi 29 novembre 2010

Crise d'Angoisse

Revisiter une existence parallèle,
C'est comme dessiner un défaitisme fidèle.
Plusieurs dimensions peuvent exister,
Elles ne sont qu'un amoncellement de joies raturées.

Vie vide invalide.

03h28. 

Le Temps m'oppresse,
Il détruit à grande vitesse
Et sans aucune cesse,
La part de Rêve en grand des humains: nous sommes plongés futilement dans la Bassesse.

Cela m'agresse,
Me blesse,
Me laisse perplexe,
Et cela m'entraîne dans la construction mentale express d'une hyper-sensibilité plus que complexe.

J'ai profondément peur de ne plus savoir savoir,
D'être en état de déstabilisation intérieure permanente.
Echoir.
Perturbations démentes.

Soudain, je gémis, je cours en tournant en rond, sans m'arrêter, jusqu'à épuisement. Bêtement. Puis, j'essaie de me calmer. Ma respiration devient difficile. Je me sens compressé. La lumière s'éteint. Je ne vois plus. Je n'entends plus. Je ne sais plus. Il fait froid. 

Lugubre. Statique. Figé. Paralysé. 

Délires nocturnes. La Lune ne scintille plus. Les étoiles ne brillent plus. Tout est inversé. La Vie est devenue démodée. Plus rien n'existe. Suffocation. [ ... ] 


mardi 23 novembre 2010

Duplicata de votre trou noir

Comprendre et disséquer des instants irréels.
Se faire happer par la Logique pour ensuite la vomir.

Une seconde.

Rire des futures séquelles de ce Sentiment général.
Pleurer.
Crier.
Détruire.
Fuir.
Rire des futures séquelles de ce Sentiment général.

Une seconde.

Culture-Malheur,
Présent-Peur.

Une seconde.

Ce sourire ridicule, il s'ouvre à la totalité de tout cet ensemble pétrifié.
Génération-Sacrifice.

Une seconde.

Dissonances dans cette bande-passante, 
Résonances dans cette piste-mp3isée.

Une seconde.

Finalement, c'est quand on enlève ses lunettes de soleil que l'on voit le Monde encore plus sombre et vulgaire qu'il n'est. Finalement, c'est quand on extirpe de son Esprit toute attitude positive que l'on avance. Finalement, c'est quand on refuse d'être que l'on se développe. Finalement, il faut se dire et accepter l'idée que l'Homme transpire le mensonge en prolongation, que parler d'une issue favorable est un acte plus qu'abject. 

Assurément, je suis pessimiste. 

Pourquoi ?

Une seconde...